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Les nervures en polystyrène
extrudé sont coupées au fil chaud. |
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Un gros paquet de nervures pour
deux MAG. Il manque encore les bords de fuite et les ailerons. |
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Le plan fixe du stabilisateur peut
se fabriquer verticalement. Les nervures sont maintenues en place ... |
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par un bloc de mousse échancré.
Le bord d'attaque et les nervures sont percés d'un trou de 2 mm qui
reçoit temporairement une pointe qui sert de pige pendant l'assemblage et
la prise de la colle. |
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Le plan mobile se construit bien,
à plat sur le chantier. |
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Une face, |
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puis l'autre,
sans oublier les
cloisons pour la rigidité de l'ensemble. |
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Tout cela c'est copie conforme
souricette, aux dimensions près. Le plan vertical devait être en
composite carbone, mais nous n'avons pas eu la patience d'attendre. Ce
sera du traditionnel.
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L'alignement du plan fixe et du
fuselage et une affaire importante qui donne lieu à palabres et
discussions. Chacun a son avis sur la méthode. |
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Finalement, le fil à plomb met
tout le monde d'accord. |
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Trois nervures de partie fixes de
dérives en ctp 15 mm très ajourées ... |
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plus deux nervures intercalaires
en mousse de polystyrène. |
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Les deux frères jumeaux. |
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Le chantier pour les dérives. Le
longeron est posé à plat sur la table, le bord de fuite est maintenu en
position par des cales rainurées. |
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La nervure supérieure est en ctp
épais (12 mm) mais très ajourée. Ceci pour assurer une grande surface
de collage latéral, sans trop alourdir. |
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Toutes les nervures sont ajustées
sur place et maintenues par des cales d'angle. |
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Pour leur permettre de résister
aux rudes manipulations qui vont suivre, les queues de nervures sont
renforcées par un petit taquet, qui |
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pourra rester en place, être
supprimé, ou réduit, avant le coffrage final. |
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Rabot, poncette, râpe, rame sont
nécessaires, ainsi que du temps et de l'huile de coude. |
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Guignols de profondeur et de
direction, charnières de dérive, pattes de fixation de stabilisateur. Le
tout pour deux MAG, bien sûr. |
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Pose des nervures de soutien du
stabilo. Elles sont ajustées en place, le stabilisateur soigneusement
calé et fixé sur le fuselage |
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Toutes ces pinces servent à
presser les taquets qui renforcent le collage des nervures de soutien à
l'ensemble du stabilisateur. |
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Après quoi un coup de rame permet
d'obtenir un bon alignement de toutes les nervures. |
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Lorsqu'une nervure est en retrait
par rapport au bord d'attaque ou au longeron, une languette de bois tendre
rattrape facilement l'erreur. Après le coup de rame, c'est parfait. |
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Taquets et ferrure avants. |
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Taquets et ferrures arrières. |
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Structure de l'empennage. Il ne
reste plus qu'à coffrer. |
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Diaphragmes raidisseurs du volet
de profondeur. |
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La dérive reçoit également des
diaphragmes raidisseurs de part et d'autre des coffrages latéraux. |
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Plan vertical complètement
terminé. Il ne reste plus qu'à entoiler et peindre. Le pitot déjà en
place est protégé par une
flamme rouge: un simple scotch pour le rendre bien visible. |
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Les nervures centrales
sont simplement collées en place à la colle époxy épaisse. Il suffit e
contrôler l'équerrage à la pose et rien ne bouge pendant la prise. |
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La méthode de coupe
"en bloc" sur une aile trapézoïdale exagère les angles. La
coupe a été réalisée pour que l'arête basse soit la référence du
profil. Ici, pour le longeronnet, il suffit de tracer une parallèle à ce
dernier, passant par l'arête ... |
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inférieure et de
couper au cuter tout ce qui dépasse vers le haut. Après découpe
des encoches, le longeronnet est collé à la P.U , |
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et maintenu sous
pression pendant la prise. Les pinces ne servent qu'à empêcher les
nervures de glisser vers l'emplanture. |
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Les angles de coupe
sont également à reprendre sur l'extrados et l'intrados. Un rame portant
sur trois nervures est nécessaire. |
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Les chantier des ailes
est constitué d'une "table" de contreplaqué de 20 mm, longue
de 4 m et large de 40 cm, vissée sur deux chevrons rectifiés à la
raboteuse. |
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Le chantier
d'assemblage des ailes. Il peut recevoir indifféremment une aile gauche
(ici) ou une aile droite. |
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Le calage qui permet
de respecter le vrillage pendant les opérations de cerclage et de
coffrage est assuré par des piges de 10 mm. Trois à l'emplanture ... |
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et autant au saumon. |
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Ce petit chantier
auxiliaire est fort utile pour confectionner les baguettes pré-cintrées,
en lamellé-collé des barres anti-traînée. |
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L'unidirectionnel de
cerclage est livré en 10 cm de largeur qu'il faut couper en trois. C'est
très vite fait, quand on sait comment s'y prendre. |
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Prêt pour le
cerclage. Malgré la double pente, bord d'attaque, bord de fuite, due à
l'aile trapézoïdale, le cerclage complet d'une nervure peut être
réalisé en une seule opération et sans la moindre difficulté. L'emploi
d'un tissus d'arrachage est cependant indispensable pour un bon résultat. |
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Pose de la première
plaque de coffrage de bord d'attaque. Elle est grossièrement coupée à
la dimension, puis mise en forme progressivement à l'aide des sangles. A
sec, sans colle, il est difficile de la faire adhérer en tous points aux
nervures. |
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Mais c'est suffisant
pour un traçage précis. Il faut ensuite réaliser les entures, le
vernissage intérieur et l'encollage léger des surfaces de contact, ceci
surtout pour éviter de laisser du bois sans protection. Les nervures et
le longeron sont à leur tour encollés et l'on peut procéder au montage
définitif. |
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Avec le glissement de
la colle, le bouleau se plaque bien sur les nervures, mais en
contre-partie devient un peu volage. Il convient d'être attentif au
respect de la bonne position. Les barres en appui de part et d'autre du
longeron pressent une lame de tapis mousse contre celui-ci pour
contraindre le coffrage à adhérer sur la totalité du longeron malgré
les petites surépaisseurs dues au cerclage. |
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Voici les barres en
question. Le tapis mousse est bien fatigué après trois ailes. Nous
devons le remplacer pour finir la troisième aile. C'est du consommable ! |
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Chaque plaque de
coffrage est d'abord présentée "à sec" sur l'aile pour le
traçage. Elle est ensuite découpée, enturée et enduite d'un vernis de
protection. Les parties non protégées seront enduites d'une très fine
couche de colle juste avant la pose. |
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Nous utilisons cette
colle pour tous les collages du coffrage. |
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Les festons sont
tracés avec un gabarit de contre plaqué et découpés simplement au
cuter. On peut remarquer une légère ondulation du coffrage au niveau du
longeron. C'est le signe que la tapis mousse a bien rempli son office. |
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Les queues de nervures
sont réalisées en blocs pleins à l'aide de gabarits en Formica. |
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Quatre blocs de 52 cm
pour chaque aile, donc cinq gabarits. Ici, la seule difficulté consiste
à placer chaque gabarit au bon endroit dans l'espace 3D. |
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Blocs prêt pour la
découpe. Un simple lestage, ici deux planche de bois, suffit. Les deux
presses empêchent le blocs de se déplacer sous la tension du fil. |
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Le vieux fil chaud,
ultra simple fait merveille. |
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La pose de ferrures de
liaison des longeronnets au fuselage nécessite une mise en croix précise
en flèche et en incidence. La flèche est réglée au cordeau dans le
plan de joint des longerons. |
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Chaque flanc est
percé d'un trou de 8 mm dans l'alignement du plan de joint et à hauteur
moyenne de celles relevées à chaque saumon. |
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Un outil très simple,
ici une plaque de polystyrène et un fil à plomb, permet de vérifier la
symétrie des incidences. |
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Ce contrôle est
effectué à gauche et à droite en différents emplacements. Les ferrures
étant posées, les queues de nervures |
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peuvent être
collées sur les longeronnets. Nous avons utilisé du mastic p.u., tout
bêtement. Elles sont ensuite cerclées au tissu de verre u.d. comme les
nervures avec un recouvrement d'une quinzaine de cm en avant des
longeronnets. |
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Extrados de l'aile
gauche terminé. Bien que les queues de nervures soient taillées en
blocs, elles sont chapeautées comme des nervures simples. |
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L'extrados de l'aile
gauche est renforcé à l'emplanture pour supporter le poids du pilote.
Nous avons d'abord collé, au mastic P.U. un renfort sur la face interne
du coffrage, puis des barreaux da 50x10 ajouré. Notre renfort de
marche-pied est du nid d'abeille, tout bêtement parce que nous en avions
sous la main. |
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Un sandwich de
polystyrène et de ctp de bouleau mince aurait fait l'affaire tout aussi
bien |
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Présentation de
l'aileron, non encore coffré, et de ses potences. |
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La potence
d'emplanture sert à la fois d'axe, de balancier de contre-poids et de
guignol de commande. |
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Pour coffrer
l'aileron, les dépouilles de découpe des blocs sont très utiles, voire
indispensables, si l'on veut conserver le profil intact. Le bord de fuite
est réduit à une simple baguette de 10 mm, ajustée localement à la
bonne section. |
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Après coffrage le nez
de l'aileron est réalisé dans des chutes de polystyrène, selon des
gabarits en ctp collés sur champ. |
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Profil final de
l'aileron après une petite séance de ponçage. Le nez d'aileron sera
enduit de résine époxy, puis simplement marouflé. |
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Au voisinage des
potences d'aileron, le longeronnet est renforcé par des goussets en ctp
de 10/10. Ces goussets seront aussi fort utiles pour l'entoilage de cette
zone.
Attention : l'arête inférieure du longeronnet
doit être arrondie sur la longueur des ailerons, avant l'entoilage, entre
les nervures pour préserver le cerclage. Cet arrondi est nécessaire au
bon fonctionnement des ailerons.
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Le polystyrène entre
les queues de nervures est poncé en creux pour éviter que la toile ne
s'y colle.
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Les ailes sont
assemblées sur un faux cadre qui simule le fuselage inversé. |
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Ce faux cadre reprend
les mêmes principes de fixation du longeron et du longeronnet. |
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Nous avons pris toutes
les précautions pour que ce ne soit pas une source d'ennuis. |
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La demi-charge (430
kg) est prête. Elle est constituée de sacs de sable pesés, numérotés
et disposés face à l'emplacement qu'ils devront occuper en séquence de
1 à 10. |
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Comme nos sacs ne
contiennent que 20 kg au maximum, un complément "B" leur est
adjoint si nécessaire |
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Avant l'opération de
chargement, la hauteur des repères tracés sur l'aile est notée sur un
tableau. Nous referons cette mesure avant et après chaque opération pour
estimer le tassement , la nature et l'amplitude la flexion. |
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La demi-charge est en
place. Rien à signaler. |
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Inspection attentive
des points de fixation ... |
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et mesures non moins
sérieuses. |
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Les ailerons et leur
commande sont en place et fonctionnels durant le test. Cela
révèlera par la suite un défaut à corriger. |
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La pleine charge (860
kg) prête pour le test final. Nous avons matérialisé l'emplacement du
longeron par un ruban de scotch |
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afin de disposer les
sacs au mieux. Le test est terminé. Aucun défaut majeur n'est apparu.
Seuls deux défauts mineurs et facilement remédiables ont été
constatés. |
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Les horreurs
continuent avec du plomb dans la gouverne de direction. |
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Nous avons finalement
décidé de cercler la totalité de la partie externe des longerons. Nous
avons donc rajouté deux bandes de tissu U.D. de 100 mm de large pour
combler les zones nues. L'usage d'un tissu d'arrachage est indispensable
pour obtenir un bon résultat. |
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Coffrage du dernier
bout d'intrados à l'emplanture. De la mousse épaisse (un morceau de
tatami) assure un bon contact avec les nervures quand on ne peut pas
agrafer. |
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Les karmans sont
stratifiés dans des moules en ctp fabriqués avec les ailes en place pour
un raccordement aussi exact que possible. |
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Cette méthode permet
de donner aux karmans une section en "U" très rigide et de
ménager, une fois le ctp enlevé, ... |
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un espace de quatre mm entre le karman et la nervure d'emplanture. Cet espace sera
comblé par un joint souple et creux. |
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Les karmans arrière
sont réalisés de la même manière.
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Il faut cependant
réinstaller provisoirement les coffrage sur les flancs du fuselage pour
mouler sur place les bords de fuite. |
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Ceux-ci sont
fabriquée en résine fortement épaissie de flocs de verre. Le bois
collera dessus et sera éliminé par ponçage. |
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Il ne reste plus qu'à
retoucher le bord de fuite, aile en place, et ce sera terminé. Nous
aurions dû laisser un espace plus important entre le fuselage et la
nervure d'emplanture, ce qui aurait bien facilité la stratification. |
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Un petit coup de lime
électrique pour faire joli. |
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