Les ailes et l'empennage 

 

aile-01.jpg (299262 octets) Les nervures en polystyrène extrudé sont coupées au fil chaud.  aile-02.jpg (494481 octets) Un gros paquet de nervures pour deux MAG. Il manque encore les bords de fuite et les ailerons.
empenn-01.jpg (165325 octets) Le plan fixe du stabilisateur peut se fabriquer verticalement. Les nervures sont maintenues en place ... empenn-02.jpg (150890 octets) par un bloc de mousse échancré. Le bord d'attaque et les nervures sont percés d'un trou de 2 mm qui reçoit temporairement une pointe qui sert de pige pendant l'assemblage et la prise de la colle.
empenn-03.jpg (119579 octets) Le plan mobile se construit bien, à plat sur le chantier. empenn-04.jpg (190117 octets) Une face, 
empenn-05.jpg (110151 octets) puis l'autre, sans  oublier les cloisons pour la rigidité de l'ensemble. empenn-06.jpg (105201 octets) Tout cela c'est copie conforme souricette, aux dimensions près. Le plan vertical devait être en composite carbone, mais nous n'avons pas eu la patience d'attendre. Ce sera du traditionnel.

 

empenn-07.jpg (124288 octets) L'alignement du plan fixe et du fuselage et une affaire importante qui donne lieu à palabres et discussions. Chacun a son avis sur la méthode.  empenn-08.jpg (113791 octets) Finalement, le fil à plomb met tout le monde d'accord.
Stab-V 001-b.jpg (347083 octets) Trois nervures de partie fixes de dérives en ctp 15 mm très ajourées ...  Stab-V 008-b.jpg (70139 octets) plus deux nervures intercalaires en mousse de polystyrène.
Stab-V 007-b.jpg (71416 octets) Les deux frères jumeaux. derive-01.jpg (70920 octets) Le chantier pour les dérives. Le longeron est posé à plat sur la table, le bord de fuite est maintenu en position par des cales rainurées.
derive-02.jpg (64782 octets) La nervure supérieure est en ctp épais (12 mm) mais très ajourée. Ceci pour assurer une grande surface de collage latéral, sans trop alourdir. derive-03.jpg (89590 octets) Toutes les nervures sont ajustées sur place et maintenues par des cales d'angle.
derive-04.jpg (88828 octets) Pour leur permettre de résister aux rudes manipulations qui vont suivre, les queues de nervures sont renforcées par un petit taquet, qui  derive-05.jpg (84877 octets) pourra rester en place, être supprimé, ou réduit, avant le coffrage final.
derive-06.jpg (62009 octets) Rabot, poncette, râpe, rame sont nécessaires, ainsi que du temps et de l'huile de coude. pieces empennage.jpg (288803 octets) Guignols de profondeur et de direction, charnières de dérive, pattes de fixation de stabilisateur. Le tout pour deux MAG, bien sûr.
empennage 011.jpg (376907 octets) Pose des nervures de soutien du stabilo. Elles sont ajustées en place, le stabilisateur soigneusement calé et fixé sur le fuselage empennage 013.jpg (374838 octets) Toutes ces pinces servent à presser les taquets qui renforcent le collage des nervures de soutien à l'ensemble du stabilisateur.
empennage 015.jpg (348303 octets) Après quoi un coup de rame permet d'obtenir un bon alignement de toutes les nervures.  empennage 016.jpg (323442 octets) Lorsqu'une nervure est en retrait par rapport au bord d'attaque ou au longeron, une languette de bois tendre rattrape facilement l'erreur. Après le coup de rame, c'est parfait.
empennage 002.jpg (288700 octets) Taquets et ferrure avants. empennage 007.jpg (346947 octets) Taquets et ferrures arrières.
empennage 023.jpg (355285 octets) Structure de l'empennage. Il ne reste plus qu'à coffrer. empennage 025.jpg (338026 octets) Diaphragmes raidisseurs du volet de profondeur.
empennage 047.jpg (1003272 octets) La dérive reçoit également des diaphragmes raidisseurs de part et d'autre des coffrages latéraux. empennage 056.jpg (1335700 octets) Plan vertical complètement terminé. Il ne reste plus qu'à entoiler et peindre. Le pitot déjà en place est protégé par une flamme rouge: un simple scotch pour le rendre bien visible.
magfevrier032-b.jpg (64823 octets) Les nervures centrales sont simplement collées en place à la colle époxy épaisse. Il suffit e contrôler l'équerrage à la pose et rien ne bouge pendant la prise. magfevrier034-b.jpg (23342 octets) La méthode de coupe "en bloc" sur une aile trapézoïdale exagère les angles. La coupe a été réalisée pour que l'arête basse soit la référence du profil. Ici, pour le longeronnet, il suffit de tracer une parallèle à ce dernier, passant par l'arête ...
magfevrier035-b.jpg (41159 octets) inférieure et de couper au cuter tout ce qui dépasse vers le haut.  Après découpe des encoches, le longeronnet est collé à la P.U , magfevrier041-b.jpg (361918 octets)  et maintenu sous pression pendant la prise. Les pinces ne servent qu'à empêcher les nervures de glisser vers l'emplanture.
magfevrier037-b.jpg (60234 octets) Les angles de coupe sont également à reprendre sur l'extrados et l'intrados. Un rame portant sur trois nervures est nécessaire. magfevrier043-b.jpg (88949 octets) Les chantier des ailes est constitué d'une "table" de contreplaqué de 20 mm, longue de 4 m et large de 40 cm, vissée sur deux chevrons rectifiés à la raboteuse.
mag070407-05-b.jpg (78722 octets) Le chantier d'assemblage des ailes. Il peut recevoir indifféremment une aile gauche (ici) ou une aile droite.   mag070407-06-b.jpg (66215 octets) Le calage qui permet de respecter le vrillage pendant les opérations de cerclage et de coffrage est assuré par des piges de 10 mm. Trois à l'emplanture ...
mag070407-07-b.jpg (54084 octets) et autant au saumon. mag070407-10-b.jpg (103034 octets) Ce petit chantier auxiliaire est fort utile pour confectionner les baguettes pré-cintrées, en lamellé-collé des barres anti-traînée. 
mag070407-12-b.jpg (83408 octets) L'unidirectionnel de cerclage est livré en 10 cm de largeur qu'il faut couper en trois. C'est très vite fait, quand on sait comment s'y prendre.  mag070420-3b.jpg (74450 octets) Prêt pour le cerclage. Malgré la double pente, bord d'attaque, bord de fuite, due à l'aile trapézoïdale, le cerclage complet d'une nervure peut être réalisé en une seule opération et sans la moindre difficulté. L'emploi d'un tissus d'arrachage est cependant indispensable pour un bon résultat.
mag070407-16-b.jpg (78198 octets)  Pose de la première plaque de coffrage de bord d'attaque. Elle est grossièrement coupée à la dimension, puis mise en forme progressivement à l'aide des sangles. A sec, sans colle, il est difficile de la faire adhérer en tous points aux nervures.  mag070407-18-b.jpg (79997 octets) Mais c'est suffisant pour un traçage précis. Il faut ensuite réaliser les entures, le vernissage intérieur et l'encollage léger des surfaces de contact, ceci surtout pour éviter de laisser du bois sans protection. Les nervures et le longeron sont à leur tour encollés et l'on peut procéder au montage définitif. 
mag070407-21-b.jpg (60966 octets) Avec le glissement de la colle, le bouleau  se plaque bien sur les nervures, mais en contre-partie devient un peu volage. Il convient d'être attentif au respect de la bonne position. Les barres en appui de part et d'autre du longeron pressent une lame de tapis mousse contre celui-ci pour contraindre le coffrage à adhérer sur la totalité du longeron malgré les petites surépaisseurs dues au cerclage.   mag-mai12b.jpg (87865 octets) Voici les barres en question. Le tapis mousse est bien fatigué après trois ailes. Nous devons le remplacer pour finir la troisième aile. C'est du consommable !
mag-mai02b.jpg (31487 octets) Chaque plaque de coffrage est d'abord présentée "à sec" sur l'aile pour le traçage. Elle est ensuite découpée, enturée et enduite d'un vernis de protection. Les parties non protégées seront enduites d'une très fine couche de colle juste avant la pose. mag-mai09b.jpg (82063 octets) Nous utilisons cette colle pour tous les collages du coffrage.
mag-mai06b.jpg (80072 octets) Les festons sont tracés avec un gabarit de contre plaqué et découpés simplement au cuter. On peut remarquer une légère ondulation du coffrage au niveau du longeron. C'est le signe que la tapis mousse a bien rempli son office. bord de fuite 005br.jpg (421180 octets) Les queues de nervures sont réalisées en blocs pleins à l'aide de gabarits en Formica.
bord de fuite 003b.jpg (85296 octets) Quatre blocs de 52 cm pour chaque aile, donc cinq gabarits. Ici, la seule difficulté consiste à placer chaque gabarit au bon endroit dans l'espace 3D. bord de fuite 004br.jpg (297887 octets) Blocs prêt pour la découpe. Un simple lestage, ici deux planche de bois, suffit. Les deux presses empêchent le blocs de se déplacer sous la tension du fil.
bord de fuite 004b.jpg (108590 octets) Le vieux fil chaud, ultra simple fait merveille. DSC00221.jpg (99466 octets) La pose de ferrures de liaison des longeronnets au fuselage nécessite une mise en croix précise en flèche et en incidence. La flèche est réglée au cordeau dans le plan de joint des longerons.
DSC00220.JPG (93051 octets) Chaque flanc est percé d'un trou de 8 mm dans l'alignement du plan de joint et à hauteur moyenne de celles relevées à chaque saumon.  DSC00222.jpg (91581 octets) Un outil très simple, ici une plaque de polystyrène et un fil à plomb, permet de vérifier la symétrie des incidences. 
DSC00223.jpg (93694 octets) Ce contrôle est effectué à gauche et à droite en différents emplacements. Les ferrures étant posées, les queues de nervures DSC00229.jpg (44869 octets)  peuvent être collées sur les longeronnets. Nous avons utilisé du mastic p.u., tout bêtement. Elles sont ensuite cerclées au tissu de verre u.d. comme les nervures avec un recouvrement d'une quinzaine de cm en avant des longeronnets.
DSC00251-b.jpg (53179 octets) Extrados de l'aile gauche terminé. Bien que les queues de nervures soient taillées en blocs, elles sont chapeautées comme des nervures simples. DSC00257-b.jpg (72167 octets) L'extrados de l'aile gauche est renforcé à l'emplanture pour supporter le poids du pilote. Nous avons d'abord collé, au mastic P.U. un renfort sur la face interne du coffrage, puis des barreaux da 50x10 ajouré. Notre renfort de marche-pied est du nid d'abeille, tout bêtement parce que nous en avions sous la main.
DSC00264-b.jpg (45214 octets) Un sandwich de polystyrène et de ctp de bouleau mince aurait fait l'affaire tout aussi bien DSC00254-br.jpg (60663 octets) Présentation de l'aileron, non encore coffré, et de ses potences.
DSC00261-b.jpg (67695 octets) La potence d'emplanture sert à la fois d'axe, de balancier de contre-poids et de guignol de commande. DSC00266-b.jpg (75724 octets) Pour coffrer l'aileron, les dépouilles de découpe des blocs sont très utiles, voire indispensables, si l'on veut conserver le profil intact. Le bord de fuite est réduit à une simple baguette de 10 mm, ajustée localement à la bonne section.  
DSC00278-b.jpg (105024 octets) Après coffrage le nez de l'aileron est réalisé dans des chutes de polystyrène, selon des gabarits en ctp collés sur champ. DSC00290-b.jpg (71683 octets) Profil final de l'aileron après une petite séance de ponçage. Le nez d'aileron sera enduit de résine époxy, puis simplement marouflé.
DSC00283-b.jpg (75902 octets)

 

 

 

Au voisinage des potences d'aileron, le longeronnet est renforcé par des goussets en ctp de 10/10. Ces goussets seront aussi fort utiles pour l'entoilage de cette zone.

Attention : l'arête inférieure du longeronnet doit être arrondie sur la longueur des ailerons, avant l'entoilage, entre les nervures pour préserver le cerclage. Cet arrondi est nécessaire au bon fonctionnement des ailerons.

DSC00273-b.jpg (89224 octets) Le polystyrène entre les queues de nervures est poncé en creux pour éviter que la toile ne s'y colle.

 

DSC00355-b.jpg (81228 octets) Les ailes sont assemblées sur un faux cadre qui simule le fuselage inversé.  DSC00358-b.jpg (81485 octets) Ce faux cadre reprend les mêmes principes de fixation du longeron et du longeronnet.
DSC00357-b.jpg (78531 octets) Nous avons pris toutes les précautions pour que ce ne soit pas une source d'ennuis. DSC00361-b.jpg (102185 octets) La demi-charge (430 kg) est prête. Elle est constituée de sacs de sable pesés, numérotés et disposés face à l'emplacement qu'ils devront occuper en séquence de 1 à 10.
DSC00362-b.jpg (81055 octets) Comme nos sacs ne contiennent que 20 kg au maximum, un complément "B" leur est adjoint si nécessaire  DSC00365-b.jpg (91062 octets) Avant l'opération de chargement, la hauteur des repères tracés sur l'aile est notée sur un tableau. Nous referons cette mesure avant et après chaque opération pour estimer le tassement , la nature et l'amplitude la flexion. 
DSC00366-b.jpg (80436 octets) La demi-charge est en place. Rien à signaler. DSC00368-b.jpg (80261 octets) Inspection attentive des points de fixation ...
DSC00369-b.jpg (84722 octets) et mesures non moins sérieuses. DSC00371-b.jpg (79261 octets) Les ailerons et leur commande sont en place et fonctionnels durant le test.  Cela révèlera par la suite un défaut à corriger.
DSC00372-b.jpg (102363 octets) La pleine charge (860 kg) prête pour le test final. Nous avons matérialisé l'emplacement du longeron par un ruban de scotch DSC00375-b.jpg (98547 octets) afin de disposer les sacs au mieux. Le test est terminé. Aucun défaut majeur n'est apparu. Seuls deux défauts mineurs et facilement remédiables ont été constatés.
DSC00390-b.jpg (99204 octets) Les horreurs continuent avec du plomb dans la gouverne de direction. DSC00489-b.jpg (77834 octets) Nous avons finalement décidé de cercler la totalité de la partie externe des longerons. Nous avons donc rajouté deux bandes de tissu U.D. de 100 mm de large pour combler les zones nues. L'usage d'un tissu d'arrachage est indispensable pour obtenir un bon résultat.
DSC00490-b.jpg (83410 octets) Coffrage du dernier bout d'intrados à l'emplanture. De la mousse épaisse (un morceau de tatami) assure un bon contact avec les nervures quand on ne peut pas agrafer. Karman 003-b.jpg (51510 octets) Les karmans sont stratifiés dans des moules en ctp fabriqués avec les ailes en place pour un raccordement aussi exact que possible. 
Karman 006-b.jpg (83813 octets) Cette méthode permet de donner aux karmans une section en "U" très rigide et de ménager, une fois le ctp enlevé, ... Karman 007-b.jpg (99805 octets) un espace de quatre mm entre le karman et la nervure d'emplanture. Cet espace sera comblé par un joint souple et creux.
Karman 008-b.jpg (105864 octets) Les karmans arrière sont réalisés de la même manière.

 

Karman 010-b.jpg (108936 octets) Il faut cependant réinstaller provisoirement les coffrage sur les flancs du fuselage pour mouler sur place les bords de fuite.
Karman 011-b.jpg (69356 octets) Ceux-ci sont fabriquée en résine fortement épaissie de flocs de verre. Le bois collera dessus et sera éliminé par ponçage. Karman 012-b.jpg (93469 octets) Il ne reste plus qu'à retoucher le bord de fuite, aile en place, et ce sera terminé. Nous aurions dû laisser un espace plus important entre le fuselage et la nervure d'emplanture, ce qui aurait bien facilité la stratification.
Karman 013-b.jpg (77541 octets) Un petit coup de lime électrique pour faire joli.

 

 

 

 

Accueil